• ×× Chapitre trois ××

     

    Allez, une petite partie, ça vous dit ?

    Qui de nous deux détiendra la vie de l'autre ?

     

     

    Chapitre trois

     

    Je suis assise sur le lit de ma cellule, pendant qu'une infirmière entre en pleurant dans ma prison. 

    Mais qu'a t-elle ? 

    Un garde l'accompagne, et lui dit que tout va bien aller. 

    Pourtant, elle sanglote. 

     

    << Alyssa, cette femme est venue pour soigner ta cheville... >>

     

    Ah... Je comprends... Elle a peur de moi à ce point...

     

    << Je vous en prie, ne me faites pas de mal... Me demanda t-elle en essuyant ses mains quand le garde s'écarte.

     

    - Cela dépend... Je la vis frissonner. Soit moi redevable, et je te serais redevable...

     

    - Vraiment ... ?

     

    - Peut-être bien. Ce qui est sûr, c'est que je haie les hésitants. Alors, soit tu dégages, soit tu me soignes. >>

     

    Elle baissa la tête alors que le gardien me regardait sévèrement.

    Je plantai mon regard glacial dans le sien. Ils m'énervent, vraiment.

     

    << Je ne vous ai strictement rien demander. >> Lançai-je à son intention.

     

    Il se mit à ricaner.

     

    << La douleur se lit sur ton visage et tu ne lâches jamais ta cheville, alors ferme-la et laisse toi faire. >>

     

    "Laisse toi faire, laisse toi faire, laisse toi faire"... 

    Je déteste cette phrase.

    Mes yeux s'agrandirent, et lorsque je me levai, il força l'infirmière à sortir de la cellule.

     

    << J'ai peut-être mal, mais ma cheville peut encore faire ça... >>

     

    Il n'eut pas le temps d'esquiver mon coup de pied-retourné qu'il se prit en pleine joue.

     

    << Saleté ! Hurla t-il. Tu vas voir ce que-

     

    - Ne la touchez pas. >>

     

    Nous nous retournions tous les deux vers un de ses congénères qui entra, une lettre à la main.

     

    << Mais tu as vu ce qu'elle m'a fait ! >> Protesta ma victime en montrant la marque rouge.

     

    Le nouveau-venu regarda mon regard empreint de fureur, et lui chuchota :

     

    << Peut-être, mais je ne l'ai jamais vu autant en colère... Elle est prisonnière mais... Est-ce que tu veux que je te montres la photo de la dernière personne qu'elle a assassinée, il y a sept ans ?

    Même les chefs de laboratoire avait du mal à se concentrer, ils n'avaient jamais vus de telles bouillis humaines...

    Alors, malgré tout, accorde lui du respect. >>

     

    J'écoutais leur conversation attentivement, un grand sourire aux lèvres.

    L'abruti déglutit, et son camarade me tendit la lettre qu'il tenait.

     

    << Qu'est-ce ? Lui demandai-je, n'osant pas l'ouvrir.

     

    - Je ne sais pas, je n'ai pas été autorisé à l'ouvrir, alors fais-le. >>

     

    Je m'exécutais, et en sortit une petite page blanche. 

     

    "Alyssa 

    Autorisée à sortir de la cellule CVII , prison Wentchesteur après sept ans par le détective Lyzir Colair, propriétaire de la prison."

     

    Je n'en croyais pas mes yeux.

    Je restai focalisée sur cette liberté, signée par un tampon officiel. 

     

    << Alors, qu'est-ce que c'est ? >> Me demanda le gardien idiot.

     

    Avec un sourire malsain, je m'approchai de lui, et lui susurrait à l'oreille :

     

    << Tout ce que vous devez savoir, c'est que vous m'avez chercher...

    Mais lorsque je suis en liberté... On me trouve très facilement...

     

    - En... En liberté ?! >>

     

    J'émis un léger ricanement en agitant la lettre, et sous les yeux ébahis, je partais montrer le papier qui allait me rendre ma liberté.

     

     

    Chapitre trois

     

    Si tu as fais cela, c'est que le jeu recommence.

    Qu'est-ce que tu cherches à obtenir de moi ?

    Alors c'est ça, ta provocation ? Elle me plaît bien.

    Puisque tu m'as lancé le défi de te retrouver, je le ferai...

    C'est une partie bien dangereuse que tu entames avec moi.

    Qui de nous deux gagnera ? Je ne doute pas du résultat...

     


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  • ×× Chapitre deux ××

     

    Mes erreurs je recommencerai,

    jusqu'à ce que de mon retour tu les entendes

     

    Chapitre deux

     

    Ce jeu qu'est la vie, de part la chance, me laissera t-il recommencer mes erreurs du passé ?

     

    Je ne peux percevoir l'avenir, mais cela m'est excitant.

    Alors, j'ignore vos plaintes, et en un sourire carnassier, je ferme les yeux, laissant mon corps tomber gracieusement vers le sol.

     

    Chapitre deux

    J'ouvre lentement mes paupières, et lâche un cri de douleur.

    Je me redresse avec difficulté, mais retombe aussitôt à terre.

    J'appuie sur ma cheville et serre les dents : Elle est bien cassée.

     

    Puis je porte mon regard vers cet endroit si connu...

    Ma cellule.

     

    Dans un soupir désespéré, je penche la tête en arrière.

    Le jeu n'a pas voulu me redonner une seconde vie...

     

    Je me demande pourquoi je ne suis pas devenue folle, à force de ces sept années d'emprisonnement.

    Peut-être est-ce parce que...

    Je suis déjà folle !

     

    M'allongeant par terre, recroquevillée sur moi-même, dans cette pièce où le silence pesant est seulement troublé par mes ricanements, je finis par m'endormir, un sourire carnassier plaqué aux lèvres. 

     

    Chapitre deux

    Je ne cesse d'être secouée dans tous les sens, et ça devient insupportable.

    Je tente d'ouvrir les yeux mais je n'y arrive pas.

    Je gigote dans tous les sens mais je le peux à peine, je perçois une unique voix :

     

    << Ce n'est pas la peine de t'agiter de cette manière, nous t'avons ligoté. >>

     

    Je cesse de me débattre : J'abandonne encore. De toute façon, une fois de plus ou de moins, cela ne change rien, j'ai perdue.

    Voulant avaler ma salive, ce n'est seulement maintenant que je me rends compte qu'ils ont également placé un foulard dans ma bouche.

    Je ne peux m'empêcher de sourire.

    Ont-ils peur de moi à ce point ? Au point de me ligoter de la sorte alors que je dors ?

     

    Je commence à rire, étant la seule chose que je puisse faire dans cette position.

     

    << Même dans ces conditions tu arrives à rire... N'es-tu pas un démon ? >>

     

    Très certainement...

     

    << Si tu te le demandes, nous t'emmenons à ta nouvelle "maison". La prison Wentchesteur, tu te tiendras bien, là-bas, crois-moi... >>

     

    C'est mal me connaître, de telles paroles. Que l'on me fasse subir toutes les peines du monde, ça ne me dérangerait pas.

    Cela fait partit du jeu.

     

    Chapitre deux

     

    Après une traversée insupportable à en donner des nausées, l'engin dans lequel je suis transportée s'arrête enfin.

    J'ai par ailleurs remarquer, par les endroits bossus que nous traversons, qu'ils n'ont même pas pris la peine de me soigner.

    Sans doute le méritai-je.

    Je ne serais dire combien de temps à durer le trajet, mais je n'ai pas cessé d'être à l'écoute du moindre petit détail.

     

    Quelqu'un attrapa mes poignets maintenus derrière mon dos, et me lève.

    Je réprimande un petit cri de douleur, étouffé par le foulard.

    Mais ils ne l'entendent pas, ou alors, ils s'en fichent.

    Avant de sortir d'ici, ont me retire les ficelles aux jambes. Le sang ne circulait plus, me laissant de désagréables fourmis.

     

    Même à travers le bandage que j'ai sur les yeux, la faible lumière que je perçois me fait mal aux yeux.

    L'homme qui me tenait fermement marchait beaucoup trop vite pour moi, et je l'entendis ricaner.

     

    << Les rôles se sont échangés, à ce que je vois... On aurait perdue toute sa faiblesse, hein, madame la démone ? >>

     

    Je ne bouge même pas suite à sa remarque.

    Ses mains se posent sur mes épaules, et il me retourne d'un coup brusque.

    Je souris en sentant son regard insistant derrière le tissu.

    Il me retire doucement celui que j'ai sur la bouche, mais je ne bouge pas mes lèvres étirées d'une façon carnassière.

     

    << Alors, maintenant, tu peux me répondre...

     

    - Oui, je le peux... >>

     

    Au son de ma voix glaciale, pourtant si douce, et si lente, je le sens frissonner.

     

    << A... Alors fais-le !

     

    - Que veux-tu que je réponde à ça ? C'est beaucoup trop bas pour moi...

     

    - Beaucoup trop bas pour une psychopathe qui ôte la vie d'autrui sans aucuns remords ?

     

    - Justement, c'est ça que vous n'avez pas compris....

     

    - Qui ça, "vous" ?

     

    - Rien, remet moi mon bandeau et emmène-moi à ma cellule... >>

     

    Il semble hésiter, mais finalement, s'exécute, me refaisant marcher.

     

    << Je n'aime pas beaucoup ta façon docile...

     

    - Trouves-tu docile de tuer tous les membres de la police avant de s'évader ?

     

    - Justement, tu te comportes ainsi au début, puis tu finis en beauté...

     

    - Telle est ma technique...

     

    - Ferme-la, maintenant ! >>

     

    Je souris, amusée que quelqu'un que je considère en-dessous de moi puisse m'ordonner de telles choses.

    Cependant je contente de faire ce qu'il me dit, supportant aussi la douleur de ma cheville.

     

    Il finit par me jeter vulgairement sur un sol de pierre glacial.

    Il ôte mes menottes, le bandeau sur mes yeux violets, et le foulard pour une seconde fois.

     

    Je regarde tout autour de moi. Une prison aux murs glaciales, la poussière se répand partout, et des rats se frayent un chemin. 

    C'est pire que mon ancienne prison.

     

    Je me retourne vers le policier qui ferme la porte, et le remercie.

     

    << Pourquoi me dis-tu ça ? Demanda t-il avec un regard hautain.

     

    - Merci, merci, de m'avoir divertie... Lui répondis-je , éternellement souriante.

     

    - Tu feras moins la maline ici. Et puis, si tu cherches à t'enfuir, ce cher détective Lyzir Colair réside non-loin de la prison, qui lui appartient. >>

     

    Alors que je change d'expression du tout au tout, il part, sans un mot de plus.

    La personne que je souhaite tuer, le plus au monde, est toute proche de moi ?

    J'arriverai à sortir d'ici, par n'importe quel moyen, et je te trouverai.

    Prépare toi...

     

     

     

     


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  • ×× Chapitre un ××

    Lassitude de ma peine

     

     

    Chapitre un

     

     

    Le voilà encore, ce con et sa matraque. Il se croit puissant juste parce qu'il est derrière les barreaux. 

    Mais il s'arrête en face de moi, le regard hautain. Pourtant emprunt d'une certaine peur.

    Recroquevillée sur moi-même, la tête cachée par mes jambes remontées, je souris.

     

    << J'espère que tu crèves bien d'ennui, saleté... >> Me susurre t-il.

     

    Je relève mes yeux vers lui, et baissant mes jambes, lui laisse apercevoir mon sourire qui le surprend.

     

    << Crever d'ennui, ce n'est pas mes principes... Il suffit juste de savoir utiliser son intelligence... >> Lui répondais-je à voix basse, n'ayant jamais eu une voix portante.

     

    L'officier de police repars sans une attention de plus, et je l'observe avant qu'il ne disparaisse de ma vue.

    Ils sont amusants. Avant hier, j'ai eu le droit à un bon spectacle : Le prisonnier d'en face s'est suicidé sous mes yeux.

    S'en était magnifique, mais je savais que c'était la dernière fois que je verrais un meurtre. J'ai perdu la partie, j'en écope cent-sept-ans de prison. 

    Mais finalement un autre arrive. Ne me laisseront-ils jamais en paix ?!

     

    << C'est l'heure du travail. >> Lance t-il, nonchalant. C'est rare qu'ils n'aient pas peur de moi...

     

    Je me relève en titubant, alors qu'il ouvre la porte de ma cellule.

    Je m'arrête devant l'entrée et perce son regard. Il reste de marbre, me faisant sourire.

    Il me pousse comme une vulgaire chose vers la cours, mais je ne dis rien. Après tout, je dois bien le valoir.

    Lorsque j'aperçois les autres prisonniers travailler sur de vulgaire pierre, je ne peux m'empêcher de soupirer en pensant que ces coups de pioche seraient tellement plus amusants sur le crâne d'un homme.

    Le gardien referme la porte derrière moi, et c'est en trainant des pieds que je pars m'asseoir dans un coin, retrouvant ma position de tout à l'heure.

    J'ai des fourmis dans les jambes, mais je ne m'en occupe pas. Après tout j'ai bien eu les mains tachées de sang, quelle différence, au fond ? C'est tout aussi désagréable. Du moins, pour quelqu'un de... Normal.

    Alors, c'est que pour toi je n'étais pas normale, cher détective.

    Penser à lui me fait sourire. J'ai peut-être perdu la partie, mais pas la bataille. Je me suis promise de sortir de ce trou à rat, et de le retrouvez pour mettre fin à ses jours.

    Seulement lorsque j'aurais accompli cela, je pourrais sauter du pont de la Seine...

    Pourquoi une mort si... Banale ?

    Par l'ironie du sort : J'ai peur de la souffrance.

    Alors je souhaite l'abréger, du moins, pour moi-même... Je suis égoïste !

    C'est magnifique !

    Je me met à ricaner, doucement, puis de plus en plus fort, me provoquant une folie du rire.

    Tous les autres me regardent, moi, la folle de la prison, la plus grande criminelle qui n'ait jamais été, se torde d'un rire sadique et dépourvu de toute fin.

    Des gardes finissent par arriver, et m'obligent à me relever. Mais je ne bouge pas.

     

    << Cesse de rire, et travaille ! >> M'ordonne l'un d'eux, me jetant aux pieds une pioche.

    Je la regarde, et remonte mon regard sadique à lui, lui chuchotant un merci. 

    Ses camarades lui lancent un regard noir. Encore un qui ne devait pas me connaître... Ah ! Il faut vraiment ne pas être au courant de ce qu'il se passe. 

    Enfin, cela fait sept ans que l'on ne parle plus de moi, sept ans que je suis prisonnière ici...

    Et si ça changeait ? 

     

    Alors qu'un gardien se jette sur moi pour récupérer l'arme, je lui offre un coup de pied dans le ventre, le faisant reculer. 

    Je la prend, et esquive mes autres ennemis, leur offrant des coups dans le crâne au passage. Au passage de ma liberté, au passage de mon chemin jusqu'à la porte. 

     

    Je réussis à tous leurs échappés, passant devant le garde de l'entrée de la prison. Il somnolait encore, et mon arrivée, enfin, plutôt ceux de ses congénères qui me talonnent, le réveille en sursaut.

     

    Mais lorsque je poussai la porte, et que je vis cet immense mur se dresser devant moi...

    Tout n'est pas perdu !

    J'entends derrière moi les gardiens ricaner quand ils me regardent glisser contre la paroi du mur.

     

    << Laissez-la, ça promet d'être marrant ! >>

    Ils me font rire. Sachez qu'une moquerie finie toujours par payer son prix.

    C'est sous leurs sourires qui se perdent peu à peu que j'escalade le mur à l'aide la pioche.

     

    << C'est... Rattrapez-la ! >>

     

    Essayez toujours...

    Parce que je suis déjà en haut.

    En haut de l'échappatoire.

    Je vous entend me hurler des ordres, alors que je ferme les yeux et que je respire cet air frai.

    Mais lorsque mon regard se pose sur le sol qui me sépare de lui d'environ trente mètres, je souris.

    Il y a une rivière,

    alors la chance me laissera t-elle recommencer ma partie ... ?

     

     


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  • PROLOGUE

     

    << N'aie crainte, je ne te ferais aucun mal... >>

    Je leurs chuchotent de tels mensonges.

    Ils n'y croient en rien, mais c'est là tout mon plaisir.

    Mes yeux luisants de sadisme, la lame de mon couteau se rapprochant de leurs douces gorges dont

    s'échappent ces doux sons horripilants dont je me délecte...

    Allez-y, criez, hurlez, tremblez de peur !

    Je n'attend que ça...

    Mais alors je la vois, le téléphone porté à son oreille, elle tremble. Lorsque son regard bleu croise le mien, elle le lâche subitement, son corps tout entier commence à suer.

    Je ricane devant elle, alors qu'elle ferme les yeux. Cette pauvre femme, où sous son regard se déroule la scène la plus horrible pour une mère : La torture de ses enfants.

    Son petit garçon commence sérieusement à m'agacer, avec ses cris. De toute façon, il n'est pas amusant...

    Sans aucune pitié, sans même détourné mes yeux de ceux de sa mère, je lui tire une balle à même le crâne, l'achevant. 

    Mais je ne sais pourquoi, la fillette regarde la porte avec des yeux étincelants, comme si les coups de couteaux que je lui avais infligés ne lui avait pas suffit.

    La lourde claque dans un puissant vacarme, mais je reste intacte.

    La mère pleure et sourit à la fois, se précipitant vers le cadavre de son fils alors qu'un officier de police arrive vers moi, le bras tendu, tenant un revolver.

    Il tremble, je le vois. 

    Alors que je paraissais statue, je relève la tête dans un rire démoniaque, le faisant sursauter et suer. 

     

    << Pourquoi est-ce que tu as peur ? Est-ce moi qui te morfond dans un tel état de détresse ? 

     

    - B... Baisse ton arme, tueuse en série...

     

    - Alyssa, elle se nomme Alyssa. >>

     

    Je tourne la tête vers cet homme qui arrive vers nous. Tout vêtu de noir, et un masque pour ne pas que je le reconnaisse.

    << Sache, Alyssa, que malgré la souffrance horrible que tu produis, je t'admire. Tu auras une bonne place, cependant méritée, en prison...

    - Qui êtes-vous ?

    -Le seul homme qui ait la même intelligence que toi, le seul homme ayant découvert le lieu de ton prochain meurtre et ta technique... Il me fit une révérence, prenant ma main ensanglantée, et releva ses yeux d'un profond brun vers les miens. Le célèbre détective, Lyzir Colair... >>

     

    C'est sous mon regard hautain et emprunt de haine qu'il voit ses agents me menotter.

    Je me surprend moi-même à être si docile, mais je m'étais dis une chose :

    Si un jour je viens à être attrapé, alors s'en serra finie de moi.

    J'aurais perdue la partie.

    Pour moi, la vie n'est qu'un jeu. Un jeu à sens unique, à une sauvegarde... Une sauvegarde importante. Une seule sauvegarde.

    Je l'ai perdu, j'ai oublié de mémoriser le fichier.

    Je t'ai négligé, cher détective. 

     

    Mais sache que je ne t’oublie pas. Et ce à jamais. 

     

     

     

     


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  • Fiction

     

    << Souhaitez vous retrouvez pour recommencez mes erreurs du passé... >>


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